Comme c’est simple ! Il s’agit d’une simple naissance. Une jeune fille met au monde un petit garçon. Partout dans le monde, des centaines et des centaines d’enfants viennent au monde ainsi.
Désirées ou subis, accueillies ou rejetées, au chaud ou dans la froid, entourées d’affection ou abandonnées, en pleine santé ou malades, dans la sécurité d’une maternité ou dans un lieu caché comme une honte, vécues comme un avenir plein d’espérance ou portées comme un poids qui ajoute au malheur, que de naissances en cette heure même !
Voyez combien la naissance à Bethléem les comprend toutes : la joie et la crainte de cette jeune mère, l’attention et l’inquiétude de son mari dans ce lieu à l’écart des hommes. Ils ont été exclus de la compagnie des hommes pour n’avoir que celle du bœuf et de l’âne. Le berceau est en forme de mangeoire : « prenez et mangez » dira, plus tard, l’homme qui est né en ce lieu. Ombres et lumières dans cette grotte aux animaux, peuplée de toutes nos ombres, de toutes nos lumières, de toutes nos peines, de toutes nos espérances. Un homme, une mère, un enfant c’est le berceau de toute humanité., c’est le creuset de nos sociétés qui ont besoin de cette cellule élémentaire faite de don réciproque et de tendresse pour commencer. C’est cette cellule de base que nous devons fortifier, protéger. C’est sur de telles cellules de base que peuvent s’appuyer tous ceux et celles qui ont besoin de réciprocité et de reconnaissance. L’égalité de dignité dont tous nous avons besoin trouve ici sa maison.
Mais y manque-il le père ? Le fils de l’Homme n’aura de cesse d’être à son service ...
Un père, une mère un enfant pour le salut du monde !
Jean ROUET
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