Il suffit de
répondre pour « oui » ou par « non » :
voulez-vous
être saint ?
Si vous avez choisi de répondre « oui »,
vous avez choisi la voie du bonheur selon l’Evangile.
Si vous avez choisi de répondre « non »,
vous avez choisi la fausse modestie qui dissimule nos peurs de ne pas y
arriver. Ou bien vous êtes liés par des images d’un Dieu qui propose une morale
triste, une sagesse d ‘une infinie tristesse. Ou bien des images de sainteté
aux saints de plâtre, de marbre toujours aussi inertes…
L’appel à la sainteté est l’appel au partage du
bonheur de Dieu.
C’est un bonheur paradoxal, un bonheur à cent lieux
de la brillance, à cent lieux des caméras et des micros, à cent lieux du
reality-show, à cent lieux de l’éphémère.
C’est un bonheur tourné vers l’avenir, un bonheur
non-satisfait de lui, un bonheur d’espérance, un bonheur qui n’est pas clos sur
lui-même. Un bonheur qui a le goût du manque, du manque de plénitude, mais qui
expérimente ce manque comme un formidable tremplin vers la plénitude de Dieu et
le service du frère.
La pauvreté de cœur est en premier et creuse ce
manque d’où peut naître la douceur, la miséricorde, la compassion, la paix, la
justice, la pureté du regard autant de chantiers où l’humanité est en attente,
en espérance de plénitude et qui nous ferons affronter la persécution.
C’est un bonheur universel. Le coeur de Dieu n’est
pas limité à 144 000, le cœur de Dieu n’a pas d’autres limites que l’infini de
son amour ; et c’est une foule que nul ne peut dénombrer, la foule de tous
ceux qui ont vécu ainsi leur existence.
C’est le bonheur de la communion universelle, de la
solidarité universelle dans la douceur, la justice, la miséricorde… Nous
pouvons nous appuyer à fond sur ce réseau social de sainteté !
C’est un bonheur du petit peu à chaque fois. Dans
telle rencontre, telle relation, tel travail, tel échange, je peux, ici et
maintenant, vivre un peu de douceur, un peu de miséricorde, un peu de pureté du
regard, un peu de paix. Ce « peu » est un instant d’avenir.
C’est donc un bonheur à notre portée car chacun on
peut « un peu » !
Rêvez donc de
sainteté !
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