Il y a quelques années des 3° d’une aumônerie de collège avaient décidé de partir en guerre contre la médisance : il nous faut tous relancer cette cause !
C'est un véritable fléau qui nous atteint tous. Nous sommes plus enclins à propager le mal que le bien. Observons nos conversations, nos jugements, nos appréciations. Il faudrait décréter une campagne nationale !
Dans les meilleurs des cas nous nous prêtons au jeu de la dénonciation du mal ; si nous passions au moins autant de temps à promouvoir le bien ?!
Les journaux, qui connaissent nos goûts, font leur première page du malheur des gens rarement de leur bonheur. C'est vrai que le bien ne fait pas de bruit.
Notre Dieu est le Dieu des bénédictions, c'est à dire qu'il dit et fait le bien. Avec les collégiens je voudrais nous inviter tous à entrer dans la bénédiction de Dieu, à bannir de nos conversations, de nos regards, l'attention à ce qui va mal pour mettre tout notre dynamisme à dire et faire le bien même dans le malheur.
Nous sommes inconséquents : si nous parlons souvent du mal c'est que nous le regrettons, mais, au lieu de travailler en sens contraire, nous perdons nos forces et notre temps dans l'étalement des défauts, des mesquineries, des susceptibilités des uns et des autres tant sur le plan personnel que sur le plan collectif.
Oui, Halte au mauvais usage de notre langue !
La foi chrétienne commence et s'achève par la reconnaissance : reconnaissance de la vie et de l'amour de Dieu donnés à chaque instant ; reconnaissance que la haine est vaincue et que la mort n'a pas le dernier mot ; reconnaissance de tous les gestes simples et humbles qui peuplent nos journées et qui révèlent le Royaume de Dieu qui vient.
Ayons une prière reconnaissante. Ne commençons pas par nous accuser ou accuser notre voisin ; commençons par le commencement : "Et Dieu vit que cela était bon. "
C'est à la propagation de cette bonne nouvelle que nos langues doivent servir.
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